hier, Caro est arrivée. Le travail de rendu et de réinterprétation, des matériaux qui ont constitué la pièce de théâtre "Les Mangeurs", va pouvoir commencer. Première étape, revenir dans les locaux de l'usine Well au Vigan. Toutes les machines ne tournent plus. Nous sommes d'abord passés voir la direction à qui nous avions fait, par écrit, une demande d'autorisation de circuler. Où se trouve le bureau du directeur ? Cette porte ? Non, celle-ci. L'odeur du plastique chaud, le bruit des machines et le son répétitif que nous projetions au début de la pièce... Tout est là. Le regard du directeur m'a étonné. Il se sentait piégé : "Les revoilà ! comment sont-ils arrivés jusqu'ici", finalement, il n'a trouvé que le moyen d'élever la voix pour apaiser ses craintes. Ce matin au téléphone, il était beaucoup plus calme pour nous dire qu'il refusait de nous donner son autorisation. Nous sommes ensuite passés par les locaux syndicaux. Les ouvriers avaient appuyé notre demande lors d'une réunion dans l'aprés-midi. La direction leur avait répondu "ce sera plutôt non". En sortant de l'usine, nous avons fait un tour dans Le Vigan. Repérage. L'Eglise, le parc, l'aqueduc du pont de la Croix... La fin de journée fut documentée. Visionnage d'extraits du FILM "Die Klage der Kaiserin" de Pina Bauch et de "Fando et Lis" de Jodorowski, lectures d'extraits du "Panique" d'arrabal"...
Emilien
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